La fin de mon BACC est maintenant arrivée, une autre étape de ma vie va commencer. J’ai enfin terminé mon quatrième stage, un stage de deux mois et demi en pré insertion professionnelle. Maintenant que ma formation et mes stages sont terminés, j’ai une meilleure analyse de mes propres compétences professionnelles. Précédemment, j’ai fait un bilan des compétences que j’ai maîtrisé pendant ces quatre dernières années. Cependant, je suis loin d’être parfaite, j’ai encore des choses à apprendre, à expérimenter et à travailler. Il y a trois compétences qui me demandent pus d’effort que les autres : la compétence 2, communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement à l’oral et à l’écrit, la compétence 7, adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissages, d’adaptation ou un handicap, ainsi que la compétence 8, intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissages, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.

Dans le cadre du cours FPE 4952, Initiation à l'utilisation de la recherche en éducation, nous avons découvert différents types de recherche ainsi que la forme qu'elles peuvent prendre. Nous avons décortiqué les différentes étapes d'une recherche et même analysé une recherche individuellement afin de bien comprendre les constituants et l'apport de la recherche en éducation. À notre tour, en équipe, nous avons bâti la base d'une recherche. Problématique, cadre théorique, méthodologie, nous avons méticuleusement fait chaque étape pour commencer une recherche en éducation. La prochaine étape à franchir serait d'aller sur le terrain et d'aller récolter des données. Cependant, puisqu'il s'agissait d'un cours d'initiation à la recherche et non d'une maîtrise, nous nous sommes arrêtés avant cette étape. Le but était de nous donner un goût de la recherche, de nous faire penser à continuer nos études et de faire une maîtrise.

L'une de nos plus grandes préoccupations en tant qu'enseignant est la réussite scolaire de nos élèves. Elle nous tient à coeur et nous travaillons fort pour les aider, les encourager, les soutenir au travers leurs apprentissages. Nous sommes constamment en train de nous remettre en question pour trouver la meilleure manière d'enseigner, d'expliquer. Mais parfois, malgré tout ce que nous faisons, les élèves ont toujours de la difficulté en classe. L'un des groupes à risque de difficultés d'apprentissage est les élèves allophones issus de l'immigration. Nous avons des classes d'accueil, des classes de communication pour les accueillir et les aider à leur arriver dans le système scolaire québécois. Cependant, cela n'est parfois pas assez, parfois cela n'est même pas de notre ressort. Il y a tant de facteurs qui entrent en jeux dans la réussite scolaire des élèves. 

Comme enseignant, nous sommes amenés à travailler avec des élèves de tous les genres et nous devons être préparés à tout. Nous allons avoir des élèves qui réussissent bien, d'autres qui réussissent moins bien, des élèves ayant des troubles de comportements, d'autres qui ont des troubles d'anxiété et de performance. Nous allons surtout avoir à travailler avec des élèves qui ont des difficultés ou des troubles d'apprentissage. Il est important de faire la distinction entre un élève qui a une difficulté d'apprentissage et un élève qui a un trouble d'apprentissage. Une difficulté d'apprentissage peut être temporaire et souvent circonstancielle, c'est une difficulté à accomplir quelque chose de précis. L'élève peut s'améliorer et même réussir la tâche. Un trouble d'apprentissage est un problème cognitif nécessitant une adaptation de la tâche. Il est permanent et persistant malgré toutes les interventions faites pour pallier au besoin de l'élève.

Lors de mon stage 3, j'ai assisté à plusieurs rencontres de plan d'intervention et rencontres de parents. J'ai eu la chance de discuter et de mieux comprendre l'ampleur d'un plan d'intervention d'un élève. Les rencontres, menées par la direction de l'école, s'est fait en concertation entre les parents, mon enseignante associée, l'orthopédagogue, la TES, et tout autre intervenant nécessaire tout dépendant du cas de chaque élève. L'objectif de la mise en place d'un plan d'intervention est d'aider une élève qui a besoin d'interventions adaptées pour progresser de façon optimale dans le développement de ses compétences menant à sa réussite scolaire. Il faut tout d'abord amasser des informations par l'observation de l'élève, ses travaux et des évaluations. Par la suite, il faut planifier les interventions avec les différents intervenants, réaliser ces interventions et constamment évaluer la progression de l'élève. Par la suite il faut avoir une nouvelle rencontre avec les personnes concernées afin de réviser le plan d'intervention, le modifier au besoin. 

Pendant mon premier stage, j'ai été introduite à un aspect important de la profession enseignante, le plan d'intervention d'un élève. J'ai vécu pour la première fois une rencontre avec diverses intervenants ainsi que les parents concernés pour discuter d'élèves en difficulté. J'ai été agréablement surprise. J'ai vu à quel point une équipe bien soudée et unie peut rendre la tâche moins lourde et même agréable.  J'ai toujours pensé qu'une rencontre pour un élève était longue et désagréable. J'ai toujours perçu cette rencontre comme si l'école sonnait l'alarme que l'élève ne va pas bien aux parents. Je suis heureuse de voir le contraire. Nous travaillons en équipe avec les parents pour les aider mais surtout pour aider les élèves ayant besoin d'aide. 

Suite à ma première expérience de rencontre de plan d'intervention , j'ai écrit une petite réflexion dans mon journal de bord de stage. Voici donc l'extrait concernant ma première rencontre de plan d'intervention.